Les pages des artistes présentés régulièrement à la galerie sont
accessibles colonne de gauche. Les autres peintres - qui ont été exposés dans le passé ou dont les oeuvres
sont accrochées moins souvent - bénéficient d'une courte biographie
ci-dessous :
Alain (Emile Chartier dit), philosophe (1868-1951)
Il "disait avoir le goût de peindre ; il le développa quand, en 1933,
la retraite venue, il s'installa pour les vacances au Pouldu. Assurément
son don était mince, tant pour le dessin que pour la peinture, mais il y
mettait de l'obstination, au Pouldu comme, plus tard, à Morgat. S'il fut
un brillant professeur, il demeure un peintre amateur bien ordinaire."
(René Le Bihan, Peintres de Pont-Aven - 2ème génération :
Correlleau
et ses amis, Château de Trévarez, 11 juillet au 30 août 1998).
Il travailla avec son disciple MML.
Asselin Maurice, peintre (1882-1947)
"Après un bref apprentissage à l'atelier Cormon en 1903, le
peintre, venu d'Orléans, découvrit tout à la fois les Impressionnistes
et l'art de Cézanne. Des uns, il retint la touche et, de l'autre,
le sens de la composition. Il se montrait profondément indépendant,
affirmant "l'art n'est qu'instinct et passion". Le grand succès de ses
nombreuses expositions parisiennes rythma sa carrière et lui valut la
Légion d'honneur. Aujourd'hui, demeure l'oeuvre d'un intimiste, "maître
incontesté des gris". Il sut préserver, dans ses portraits, ses nus,
même ses bouquets, la mélancolie, l'abandon du modèle. (René Le Bihan)
Beaufrère Adolphe, peintre-graveur
(1876-1960)
Né à Quimperlé, cet élève de Gustave Moreau fut attiré par les
paysages de la Bretagne comme son ami Jean Frélaut. Dés 1906 ses
gravures "furent très remarquées" (dictionnaire Bénézit). La gravure
prit alors une grande importance dans son oeuvre et ses thèmes de
prédilection furent toujours la Bretagne auquel il faut ajouter
l'Afrique du Nord et, après la Guerre de 14-18 les sujets bibliques. La
beauté de ses réalisations sur papier tient autant à l'âpre et
authentique personnalité de l'artiste qu'à l'influence maîtrisé du
Cubisme.
Benito Moreno
"Né en Andalousie, je
suis arrivé à Lorient par hasard en 1963 directement de Séville, où je
rêvais de la Bretagne sans la connaitre. Je suis amoureux de ce pays et
j'ai eu le coup de foudre pour Pont-Aven en rencontrant Nicole Correlleau
à l'Hôtel de la Poste. Grace à son amitié généreuse, à sa tendresse, à
sa joie et son art de vivre, j'ai trouvé le Pont-Aven éternel. Près de
Patrick et de Dominique j'ai eu l'honneur d´exposer mon travail à
l´Atelier d´Ernest et de respirer la Bretagne picturale et bohème."
Son site Web :
www.benito-moreno.es
Carton Jean, sculpteur, dessinateur et graveur (1912-1988)
"Affirmant un talent reconnu très jeune, ce sculpteur discret
participe de la "tradition française", celle des Despiau,
Gimond ou Malfray, et cet engagement lui valut des honneurs
élevés. Sa main légère traçait, à la plume ou à la sanguine, des dessins
très sûrs ; elle modelait des bustes d'allure élégante et sévère. Bref,
tout son art témoigne du beau métier". (René Le Bihan)
Compard Emile, peintre (1900-1977)
"Ce Parisien, formé à l'art classique, fit longtemps figure de
"moderne" en Cornouaille, tant il savait profiter de l'esprit du temps.
Du Post-Impressionnisme au Cubisme, de L'Expressionnisme à l'Abstraction
lyrique, il s'adapta à tous les courants, pendant plus d'un demi-siècle.
En résulte une oeuvre abondante, multiforme où dominent paysages empâtés
et portraits rapides." (René Le Bihan)
Durand Pierre Emile, peintre (1948)
Né à Amboise. Fondateur et ancien directeur général du centre
franco-japonais de management (Université Rennes 1)
Ses œuvres délicates, d’un chromatisme frais et vivace, sont
exécutées sur papier dans un médium subtil constitué d’huile et de cire.
Universitaire atypique, le peintre nous invite à travers ses pastels à
un vagabondage sur les rivages bretons. Ici ne figurent ni marin en ciré
jaune, ni mouette ni hortensia sous la fenêtre d’une chaumière. « En
créant un espace de rêve, ma peinture écrite cherche à arrêter quelque
temps le flot ininterrompu qui nous bouscule ».
Lachaud Jean, peintre (1889-1952)
"Figure type de l'artiste de l'entre-deux-guerres en Bretagne, il
apparaît aussi habile dans le croquis que dans le décor, la céramique
que la gravure ; de plus, il apportait en Cornouaille, l'esprit et la
désinvolture de Montmartre, l'ironie du Salon des Humoristes. Ami de Max
Jacob, frère de Jacques, l'architecte du département du
Finistère, il fut, dès 1936, directeur des Beaux-Arts et conservateur du
musée de Brest." (René Le Bihan)
Le Fur Georges, peintre et graveur
Le travail artistique de ce Lorientais "se situe à la frontière des
Expressionnistes / Nabis et du renouveau de l'Art Africain" (J. Munoz,
directeur de la Galerie Maeght à Barcelone). De fait, "en 1999, sa
démarche sur l'Algérie lui vaut une exposition internationale et un
voyage à Alger..." est-il dit sur son site Web
Son site Web : www.georges-lefur.com
Meignen Marie-Joseph
Formée à l’Ecole Nationale Supérieure des
Beaux-Arts de Paris par le mosaïste italien Liccata, maître
reconnu à Venise et par le peintre Pierre Carron, membre de
l’Académie des Beaux-Arts, et diplômée de cette même école après un long
apprentissage de 1987 à 1993, Marie Joseph Meignen a participé à de
grandes expositions telles que le salon des Artistes Français et le
salon Violet à Paris.
Ses compositions marines sont le fruit d’un travail
méditatif avec la nature comme source d’inspiration. Les éléments sont
soigneusement taillés à la main et insérés un à un dans le mortier
frais.
Nelson Geoffrey (1893-1943)
Né en Angleterre, il étudie à la Slade School of Art à Londres.
Habitué de la Bretagne dans les années 30, il se lie d'amitié avec Julia
Correlleau et fonde en mai 1939 la "Pont-Aven School of Painting" avec
Scott - dans le bâtiment qui abrite aujourd'hui la galerie et qui était
alors l'annexe de l'Hôtel de la Poste. La Tate Gallery de Londres, ainsi
que d'autres collections publiques en Angleterre, conservent de ses
peintures.
Vaillant Jacques, peintre (1879-1934)
"Artiste montmartrois, il avait travaillé au Bateau-Lavoir,
fréquenté, sur la Butte, Picasso, Max Jacob et Mac
Orlan. Il vint peindre en Bretagne, retrouvant Maurice Asselin
à Brigneau. Après la guerre où il eut une conduite héroïque, il repris
la peinture à Paris comme en Cornouaille. Emporté par la joyeuse vie,
entre Pont-Aven et Riec, il délaissa quelque peu son art, jusqu'au
moment où l'insuccès et la maladie le poussèrent au suicide en janvier
1934. (René Le Bihan) |