Patrick Le Floch-Correlleau (1944-2005)

 

 

Pierre Eugène Clairin

Hommage à Kawabata

(prix Nobel de littérature)

 

 

Dans le cadre des expositions

Bretagne - Japon

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Pendant les vacances scolaires

la galerie est ouverte

tous les jours sauf le jeudi

de 14 heures 30 à 19 heures

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sinon les vendredi, samedi

et dimanche (mêmes horaires)

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Le livre de souvenirs de

Pierre-Eugène Clairin

sur Pont-Aven

Cinquante ans d'amour breton

est en vente à la galerie

Galerie "A l'Atelier d'Ernest Correlleau" - Pont-Aven

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Patrick  a toujours vécu entouré de peintres, de musiciens, d’écrivains, d’artistes… qui fréquentaient l’Hôtel de Julia sa grand-mère, puis de Nicole sa mère. Tout petit, il a souvent été peint, par Daucho, Richard…  plus tard Gonzalez et beaucoup d’autres. La présence de Vlaminck ou autres personnages illustres à Pont-Aven lui était tout simplement familière. Vivre sans peinture, sans musique, sans une profusion de livres lui semblait inconcevable.

Après le lycée de Quimper, il fréquenta la fac de droit (il y avait beaucoup de juristes chez ses aïeuls), à Nantes (son co-locataire s’appelait Ernest !). Mais aucune carrière juridique ne le tentait. Il eut envie de journalisme et Xavier Grall l’encouragea lorsque Patrick lui soumit un article pour « l’Echo Breton » : « Je te remercie et surtout te félicite. C’est un article excellent et je fais, crois-le, abstraction de toute vanité d’auteur. Il est excellent puisqu’il est fin, subtil et chaleureux. Crois-moi, tu as des dons de journaliste que bien des professionnels pourraient t’envier ».  Mais la peinture le rattrapa, un peu sur un coup de hasard, par le biais de l’encadrement. Il fit un apprentissage à Paris, chez M. Lefeuvre, président des encadreurs, à qui il vouait une admiration et une affection immenses, il a eu la joie de me le faire connaître. Ce métier, si manuel, si proche de l’art aussi, lui apportait beaucoup de plaisir :  «Je te parlais du bonheur que m’apportait mon boulot. Equilibre. Calme. Plaisir de réaliser quelque chose de ses mains. Il faut que j’arrive à bout de ces sacrés cadres afin d’être complet, sûr de moi et de pouvoir goûter tranquillement à ce plaisir ».

Mais c’est tout naturellement, et par la grâce des amis peintres de plusieurs générations, qu’il vit son atelier d’encadrement se transformer peu à peu en galerie… Parrainé par Pierre Eugène Clairin, soutenu par tant d’autres, reconnus ou jeunes talents, il inaugura en 1974 la galerie « à l’atelier d’Ernest Correlleau », dans l’annexe de l’hôtel de la Poste, où peignait son grand-père et qui abrita en 1939 la Pont-Aven School of Art de Nelson et Scott. Il continuait ainsi à « vivre en peinture » comme il le disait si bien, car il fut plus collectionneur que marchand de tableaux ! Après la fermeture de l’hôtel, les amis ne s’éloignèrent pas, mais surent trouver le chemin de « l’atelier », et poètes, bardes, musiciens, écrivains l’entouraient toujours dans sa maison que Xavier Grall appelait  une petite « principauté des arts et lettres ». Si le livre d’or de l’hôtel de la Poste est aujourd’hui au musée de Pont-Aven, le sien , ouvert en 44 , témoin de l’histoire de la cité est tout aussi passionnant. Car ses choix étaient sans concessions, pour la peinture mais aussi pour les hommes

Je regrette vraiment qu’il n’ait jamais voulu raconter par écrit toutes les rencontres qui jalonnèrent sa vie. Il disait ne pas avoir le talent d’écrire, j’en doute vu les encouragements de son ami ;  mais sa pudeur, surtout, était trop grande.

 Xavier Grall lui écrivit encore : « Toi, tu es de la race des intuitifs, cette race à la fois douloureuse et émerveillée. » J’ai eu la chance, pendant 28 ans de partager ses émerveillements !

Dominique Le Floch-Correlleau (décembre 2006)

 

 

Patrick vers le mileu des années 70

 

devant la Colette de Jean Cocteau

 

présentant un Fromuth

 

en 2004 devant l'annexe de l'hôtel de la Poste. La galerie est au dernier étage mais accessible au rez-de-chaussée de l'autre côté

 

Madame Patrick Le Floch-Correlleau - 11 rue Louis Lomenech - 29930 Pont-Aven - tél. : 02 98 06 13 30