Hôtel de la Poste

 

 

Pierre Eugène Clairin

Hommage à Kawabata

(prix Nobel de littérature)

 

 

Dans le cadre des expositions

Bretagne - Japon

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Pendant les vacances scolaires

la galerie est ouverte

tous les jours sauf le jeudi

de 14 heures 30 à 19 heures

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sinon les vendredi, samedi

et dimanche (mêmes horaires)

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Le livre de souvenirs de

Pierre-Eugène Clairin

sur Pont-Aven

Cinquante ans d'amour breton

est en vente à la galerie

Galerie "A l'Atelier d'Ernest Correlleau" - Pont-Aven

accueil

 

les artistes

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Le livre d'or de l'hôtel de la Poste - remis au musée de Pont-Aven par Dominique Le Floch-Correlleau après la mort de Patrick - témoigne de l'intensité de la vie de cet hôtel et du nombre d'artistes, d'écrivains et autres "people" dirait-on aujourd'hui, entrés dans l'Histoire, qui sont devenus des amis des maîtresses des lieux : Julia puis sa fille Nicole.

Comment tout cela commença ? Les versions divergent et le flou règne comme en témoigne le petit livre de Séverine Palmade, "L'Hôtel de la Poste, Au rendez-vous des artistes, chez Julia et Nicole Correlleau", publié par la Société des Amis du Musée de Pont-Aven en 2000 et par ailleurs riche de nombreuses précisions.

Pour Pierre-Eugène Clairin qui le précise dans "Cinquante ans d'amour breton", lui et Ernest Correlleau allaient très souvent - et sur l'insistance de ce dernier - déjeuner dans un bar restaurant où servait Julia et ses soeurs. Créé par leurs parents, l'établissement n'était plus dirigé que par la mère devenue veuve. Une fois mariés - pour quelle raison ? - il semble qu'Ernest et Julia furent les seuls maîtres des lieux. Ernest était fils de notaire et un arrangement financier a du être trouvé pour faire de ce "bistrot"  le lieu accueillant que cette période d'après guerre appelait.

Le reste est du aux génies de l'amitié et du commerce réunis en Julia. Aussi à l'achat d'un piano mécanique, au talent de décorateur d'Ernest et à l'entrain de ses amis peintres, sans compter, semble-t-il, la disponibilité des filles de Pont-Aven pour les soirées dansantes.

Dès les années 30, le prince des gastronomes, le célèbre Curnonsky, est un habitué des lieux et il en fait une importante promotion dans ses livres et guides.

Du début des années 20 au début des années 80, cet hôtel, sur la fin uniquement restaurant, sut rester attractif et ses hôtesses entretenir une ambiance joyeuse et festive.

C'est dans cette ambiance que Patrick Le Floch-Correlleau passa les années de sa jeunesse, s'enrichissant au contact de ces grands anciens et trouvant le goût ensuite de défendre leur oeuvre pour les faire mieux connaître encore.

 

L'hôtel de la Poste

 

Julia et Ernest Correlleau

 

A l'intérieur de l'hôtel

 

Nicole Le Floch-Correlleau et son fils Patrick, Gérald Lamy, William Scott et son épouse

 

coïncidence : cette publicité de l'hôtel dans le catalogue du salon des Indépendants de 1923 fait face à celle de J. M. Paillard, fournitures pour artistes. Jean Feugereux en fut le collaborateur au début et à la fin de sa vie "active" et il est né en... 1923

Madame Patrick Le Floch-Correlleau - 11 rue Louis Lomenech - 29930 Pont-Aven - tél. : 02 98 06 13 30