En 1918, une balle, lui arrachant le bras gauche, aurait pu briser le
talent du jeune peintre si prometteur. Il en fallait davantage pour
casser un être aussi volontaire. Mutilé, il découvrit Pont-Aven en 1923,
y épousa une fille de Nizon. Si, pour approfondir son art, trouver des
voies nouvelles, il vécut en région parisienne ou à Riec-sur-Belon, en
Beauce (Ymeray) ou à Port Louis, son oeuvre demeure liée à Pont-Aven où, dans
l'isolement, il expérimenta une figuration résolument originale." (René
Le Bihan, Peintres de Pont-Aven - 2ème génération :
Correlleau
et ses amis, Château de Trévarez, 11 juillet au 30 août 1998)
Ce Parisien (né Dauchot, le t fut abandonné en raison de l'homonymie
avec le peintre Gabriel Dauchot), formé au cours du soir du
boulevard Montparnasse, à l'Ecole des Arts Appliqués de la Ville de
Paris et à l'Académie Colarossi, a également écrit des articles sur ses
pairs :
dans La Gazette des Beaux-Arts : "Meyer de Haan en Bretagne",
décembre 1952 et "Le Christ jaune de Gauguin", juillet 1954
dans Panorama : "Jourdan, peintre de Pont-Aven", août 1943
dans des journaux régionaux : articles sur Vlaminck et
Asselin
Il a aussi commencé une thèse sur le paysage dans la peinture
espagnole. |