Pierre Eugène Clairin - peintre-graveur (1897-1980)

 

 

Pierre Eugène Clairin

Hommage à Kawabata

(prix Nobel de littérature)

 

 

Dans le cadre des expositions

Bretagne - Japon

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Pendant les vacances scolaires

la galerie est ouverte

tous les jours sauf le jeudi

de 14 heures 30 à 19 heures

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sinon les vendredi, samedi

et dimanche (mêmes horaires)

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Le livre de souvenirs de

Pierre-Eugène Clairin

sur Pont-Aven

Cinquante ans d'amour breton

est en vente à la galerie

Galerie "A l'Atelier d'Ernest Correlleau" - Pont-Aven

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Ce neveu du peintre de Sarah Bernhardt, Georges Clairin, découvrit Pont-Aven juste après la Guerre 14-18, grâce à Paul Sérusier qui l'avait incité à venir séjourner en Bretagne. Son amitié avec Ernest Correlleau et son mariage avec une fille du pays eurent vite fait d'intégrer ce grand bourgeois à une population certes habituée aux peintres mais rurale.

Avec son ami Ernest, ils louèrent l'atelier de Gauguin à Lézaven et se furent des années de joie dans la vie et le travail jusqu'à la mort de sa femme, enterrée par tout le village au cimetière de Pont-Aven. Entre-temps il y avait eu Julia - qui devint la femme d'Ernest - et son hôtel de la Poste. Il devint le parrain de leur fille Nicole et ce fut la mort prématuré d'Ernest en 1936.

Bien sûr, l'artiste retournait régulièrement à Paris (plus tard aussi à Saint Loup de Naud - biographie détaillée de l'artiste sur le site de ce village situé près de Provins) où son oeuvre fut appréciée des plus grands collectionneurs et de ses pairs jusqu'à lui ouvrir les portes du prestigieux Institut de France et lui permettre de porter l'épée d'académicien.

           

(la photographie de gauche est de Jean Gilbert)

Sa peinture l'avait fait connaître, sa maîtrise de la gravure sur bois et de la lithographie en couleurs l'a consacré entre autres par une grande exposition à la Bibliothèque Nationale en 1977 ou la présidence de la Société des Peintres Graveurs Français. Dans ses bois, il avait retrouvé la technique des couleurs à l'eau des Japonais, cela devait le conduire à visiter ce pays et à illustrer les poèmes du grand poète Kawabata.

Sa pratique de l'illustration fut d'ailleurs constante et on lui doit les plus belles interprétations d'écrivains comme Albert Camus, Francis Carco, Philippe Chabaneix, Jean Follain, Maurice Genevoix, Jean Giraudoux, Rudyard Kipling, Valéry Larbaud, Henry de Montherlant, Paul Jean Toulet...

           

Cette oeuvre, d'un haut niveau de qualité et abondante (plus de 500 numéros de ses estampes sont conservés à la Bibliothèque Nationale), qui a séduit les amateurs du monde entier et est présente dans de nombreux musées, n'est plus accrochée de façon régulière que dans notre galerie et à des prix tellement raisonnables qu'on ne peut qu'imaginer - comme on le constate régulièrement - la progression de sa cote.

Pierre Eugène Clairin fut le parrain de la galerie à sa création en 1974 et, pendant les six trop courtes années de sa fin de vie, il fut un guide précieux pour Patrick Le Floch-Correlleau.

illustrations de droite à gauche et de haut en bas : Clairin jeune avec un fusil, avec ses enfants à la sortie d'un restaurant, peignant à Lézaven, avec ses enfants au bord de la mer, portrait, à l'Institut, à son atelier lithographique, avec sa nièce, à la Bibliothèque Nationale en compagnie de la ministre Alice Saunié-Séïté, avec Patrick Le Floch-Correlleau et sa nièce, avec Nicole Le Floch-Correlleau, le poète Kawabata

 

Portrait de Correlleau fusain 1925

 

Pont-Aven en 1923 - lithographie

 

Ma presse - lithographie (église de Saint Loup de Naud

 

 Sergines - bois gravé

 

Sainte-Marine - aquarelle

 

Les toits de Saint-Loup - huile

Madame Patrick Le Floch-Correlleau - 11 rue Louis Lomenech - 29930 Pont-Aven - tél. : 02 98 06 13 30